
Je suis en train de rassembler mes affaires pour le salon… j’ai l’impression d’oublier plein de choses, mais quoi??? ❓❓🤨❓❓ Je verrai bien dimanche! 😸
Fantasy & Fantastique
Catégorie : 1883 : à bord de l’Express d’Orient
Je suis en train de rassembler mes affaires pour le salon… j’ai l’impression d’oublier plein de choses, mais quoi??? ❓❓🤨❓❓ Je verrai bien dimanche! 😸
Pour celles et ceux qui sont dans la région d’Avignon, je serai le dimanche 16 octobre au salon du livre de Morières-les-Avignon, qui fête son 10eme anniversaire! 😸
L’ambiance y est toujours super sympa, et bien sûr, il y a plein d’auteurs et de livres à découvrir! ❤️📚📚📚
Aujourd’hui je suis… dans le Finistère ❤️🏰
Et je traque les fantômes des histoires de vieilles pierres et de toits empilés les uns sur les autres (surtout pour trouver une excuse pour y envoyer Quatresous et Compagnie! 😸)
Grison pourrait m’aider, tout de même. 😉
Pour garder le moral pendant ce mois de novembre, les livres numériques du Fil des Pages et de 1883 Express d’Orient (édition spéciale) sont en promotion!
Dans le Fil des Pages, rejoignez une bande de bibliothécaires dans leur dernier espoir de sauver leur monde fantasy de la perte de ses livres et de sa mémoire.
Dans 1883 Express d’Orient, suivez Quatresous de mystère en découverte, à bord d’un train de luxe mythique qui va l’emmener à travers l’Europe et l’univers fantastique des Alterï.
Je vous souhaite d’excellentes lectures et prenez bien soin de vous!
Deux aventures fantastiques et inoubliables vous attendent ! Inscrivez-vous ici et recevez-les par mail.
Du 28 au 31 octobre, recevez en même temps La Forêt des Livres, le tome 1 du Fil des Pages, et 1883 Express d’Orient, le premier volet des aventures de Quatresous et les Alterï.
Parcourez des villes imaginaires dans l’espoir d’empêcher les livres de s’effacer. Laissez-vous emporter dans une enquête menée à tambour battant à bord d’un train mythique…
(formats disponibles : epub et mobi)
III. 28 octobre, Paris, Gare de l’Est. Départ 19h30.
À 7 heures 20 du soir, je me tenais sur le quai de la Gare de l’Est, mal à l’aise dans l’ancien habit noir de Monsieur, avec ses gants, usés et trop larges, et son chapeau haut-de-forme élimé qui glissait sans cesse sur mes cheveux trop courts.
Je venais à peine de quitter les rues familières de Paris sous leur ciel brumeux d’octobre. Devant moi, dans un brouhaha assourdissant, une foule de gens se pressait, allait et venait, s’embrassait, se congratulait, se donnait de dernières recommandations, se souhaitait bon voyage. C’était un ballet étourdissant de tenues d’hiver toutes neuves : cols montants, plis bouffants sur les hanches, profusion de rubans, petites mèches bouclées s’échappant des chapeaux. Je ne reconnus aucun visage. Je ne voyais que des frous-frous.
— Ne reste pas dans le passage, empoté ! me dit Monsieur en s’engageant dans la mer de monde comme si la gare toute entière lui appartenait, fendant la foule en jouant des épaules.
— Laissez passer, laissez passer !
Une flopée de bonnets de paille, de dentelles, de châles blancs et de mèches blondes, tous parés de fleurs, monta à l’assaut de notre wagon. C’était un véritable jardin printanier, qui inondait de lumière la nuit grise de l’hiver approchant.
— Laisse-moi passer en premier, je suis l’aînée !
— Tu n’es pas l’aînée, tu es seulement la plus vieille parce que Pearl n’est pas là !
— Stop insulting me in French !
— Nous sommes en France, je t’insulte dans la langue appropriée ! Ce n’est pas de ma faute si tu es trop stupide pour comprendre.
— Cela suffit, dit une voix autoritaire. Vous passerez toutes les deux après Ruby.
— Mother ! protesta l’aînée.
Lady Jewel saisit le bras de son frère.
— The time is wrong, dit-elle. I’m scared.
— Let’s run then ! cria Lord Jasper en partant en courant le long du quai.
Mais Lady Jewel ne fut pas assez rapide ; sa mère la saisit par le bras et la maintint fermement.
— Jasper ! cria la mère. Come back here at once !
— Monte dans le train avec les filles, dit le père, je vais le chercher.
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« Derrière Monsieur, le serveur installait deux hommes. Le premier, de mon âge peut-être, portait une moustache fine avec une barbe pointue sur le menton, les cheveux longs coiffés en arrière. Son style impeccable bien qu’excentrique ne cachait pas ses traits tirés. La première chose qu’il fit fut de commander plusieurs bouteilles de vin.
— Déjà ? dit le jeune homme qui était assis en face de lui.
Sa voix, aux inflexions si délicates, m’interpella. Il avait peut-être quinze, ou seize ans, et le visage d’un de ces dieux grecs dont on faisait des toiles en série.
— « Déjà ? » me demandes-tu, mon si cher secrétaire, alors que c’est « enfin » qu’il faudrait dire, Alfred. Je me sens bien trop sobre au seuil de cette soirée.
— Le mot « sobre » ne s’est pas appliqué à vous depuis si longtemps qu’il ne vous reconnaîtrait pas si vous le croisiez.
— Une magnifique répartie ! Note-la donc, je te prie, je pourrais l’utiliser. C’est bien pour cela que tu es payé, n’est-ce pas ? »
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« — Ooh, un auteur et un journaliste ! Voilà qui est passionnant ! déclara une femme assise à la table à droite de celle de Dumont et qui roulait ses « r » de façon gutturale. J’ai l’impression d’être au théâtre ! Permettez-moi donc de me présenter à mon tour : je suis Diana Niedermeier.
Elle avait une soixantaine d’années, peut-être, avec une longue figure poudrée, une large bouche et des yeux qui disparaissaient sous d’épaisses paupières. Elle m’évoquait vaguement un cheval qu’on aurait enveloppé dans une robe.
— Puisque nous sommes tous amis, annonça madame Niedermeier, je vais vous dire un secret. Voilà… j’ai un don, dit-elle sur un ton solennel. Je suis un peu médium. Lorsque je dis un peu… oh, inutile de cacher la vérité, n’est-ce pas ? Je suis médium ! Je dois vivre avec, autant l’assumer !
— Très bien, très bien, dit Fontaine en riant. Alors, dites-moi ce qui m’attend pour ce voyage.
Elle retourna encore trois cartes : le Bateleur, le Diable, la Mort.
— Je suis désolée ! déclara-t-elle. J’ai dû mal mélanger mon paquet.
Les cartes furent mélangées, battues, les esprits invoqués, les cartes retournées. Le Bateleur, le Diable, la Mort. Elle fit mélanger le paquet par son neveu, puis tira à nouveau trois cartes.
Le Bateleur, le Diable, la Mort. »
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« — Mais enfin Ernest, disait Madame, vous rendez-vous compte de ce que vous avez fait ?!
Monsieur Ernest Desmilliers était trapu, charnu, moustachu, à l’allure dense et bourrue, ce qui donnait l’impression qu’il était un cube auquel on aurait attaché quatre membres épais. Sa tête était tout aussi cubique, avec un nez court, une bouche lippue, un regard porcin.
— Ma chère, ce train est la dernière expression du luxe. Finis les compartiments où les gens sont assis, serrés les uns sur les autres sur huit places où on n’est confortable qu’à condition d’être quatre. Ce sont des couchettes, des chambres personnelles ! Finies les courses dans les gares pour aller manger, il y a un wagon-restaurant ! Il y a des cabinets de toilette dans le train ! C’est un train de luxe, avec un service de luxe, pour des gens de luxe !
Les yeux de Monsieur brillaient d’excitation chaque fois qu’il prononçait le mot « luxe ». »
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